Une réunion de coordination à portée limitée…
Tous les acteurs des travaux d’enfouissement des lignes électriques 20 000 volts et de l’installation de la fibre avaient répondu présent à l’invitation de la commune des Plans pour une réunion de coordination. Ils ont étés remerciés par le Maire, dans l’espoir de voir des économies se réaliser, avec moins de tranchées creusées sur le réseau routier.
Quelques rappels :
Le Conseil Départemental est lié par contrat à la société SFR, par la voie du projet WiGard. Cet opérateur utilise les conduites de l’opérateur historique, désormais renommé « Orange« . Lorsque les lignes sont souterraines, SFR passe en souterrain et pose des gaines si elles sont manquantes. Lorsque les lignes sont aériennes, ils cablent sur les poteaux posés par « Orange ».
Le SMEG et ENEDIS ont l’habitude de coordonner leur actions depuis plusieurs années. C’est ce qui sera fait pour les chantiers d’enfouissement de la basse tension à la Rabaste et installation de l’éclairage public au chemin du Tomple.
Le conseil municipal par la voix de Gérard Baroni, a proposé à SFR de s’inspirer de cet exemple.
Un écueil : les câbles de l’opérateur historique sont parfois enfouis à même la terre, sans gainage. Ceci entraîne la nécessité de creuser de nouvelles tranchées, puisqu’on ne peut pas tirer de câble supplémentaire dans une gaine inexistante.
ENEDIS, via son prestataire MULERO sont volontaristes en l’occurence, et acceptent une surcharge de travail dans l’esprit du service public.
Le noeud du problème : les lignes au dessus du chemin de l’Amant, du Salet et la Grand ’Route, devant la cave du Pas du Loup sont en aérien, alors que des tranchées sont en réalisées par ENEDIS au dessous. SFR entend continuer de câbler en aérien, alors qu’ils auraient pu opportunément enfouir les lignes. La solution proposée serait de faire porter à la municipalité la responsabilité et le coût de l’enfouissement, avec d’importantes réserves sur d’éventuelles pannes, tout en laissant le téléphone avec ses poteaux hors-sol. Cette proposition n’est pas satisfaisante et ne peut être assumée par le budget municipal.
C’est une opportunité de mise en discrétion des réseaux qui se voit déniée par la guerre concurrentielle entre les opérateurs du téléphone et de la fibre, en dépit du volontarisme du SMEG et d’ENEDIS.